Associations porteuses

Organisations signataires

Réponses des candidats à la présidentielle

Lettre ouverte aux candidat·es à la campagne présidentielle Française de 2022

Madame, Monsieur,

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Nous, collectifs, associations engagées au quotidien dans la protection de l’environnement et la réduction de déchets abandonnés, vous appelons à vous engager fermement et publiquement sur des mesures concrètes à la hauteur de la pollution généralisée des écosystèmes, notamment par les déchets plastiques.

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La planète est aujourd’hui habitée de 7,7 milliards d’humains. Nos pratiques de production et de consommation effrénées génèrent d’énormes quantités de déchets qui ont envahi nos écosystèmes et ont un impact nocif avéré sur ceux-ci. L’urgence, dénoncée depuis des décennies par les scientifiques, ne peut plus être ignorée. 

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La stratégie proposée dans les derniers textes de loi est globalement satisfaisante dans son contenu mais absolument pas par ses échéances, beaucoup trop lointaines. Nous ne pouvons plus attendre 2040 pour réduire drastiquement la production et l’utilisation des plastiques à usage unique. Le gouvernement semble de surcroît miser bien plus sur le recyclage que sur le réemploi, ce qui va à l’encontre des grands principes de gestion de déchets, notamment repris dans les directives européennes. 

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Les associations porteuses et signataires de ce plaidoyer œuvrent tous les jours contre la pollution par les macrodéchets et sont directement témoins de leurs impacts.

Elles rappellent que la grande majorité des déchets observés dans les océans proviennent des terres et que la prévention et la gestion des déchets est indispensable pour empêcher leur transfert vers nos océans. Elles tiennent à dénoncer l’inertie latente et demandent le déploiement de moyens à la hauteur des enjeux. 

Les textes de lois se veulent certes de plus en plus ambitieux, mais ne le sont pas encore assez face à l’urgence de la situation. De plus, le manque de moyens mis en œuvre pour permettre leur respect et application empêche les avancées concrètes sur le terrain. 

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Par ailleurs, la résolution récemment votée à l’Assemblée de l’ONU pour l’environnement ouvre la voie à un traité international contraignant sur tout le cycle de vie des plastiques, dès l’extraction de ressources fossiles.   

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Ce pourquoi nous demandons aux candidats de la présidentielles de répondre aux questions environnementales qui se posent au sein de notre société, et de montrer leur ambition sur ce volet, et particulièrement sur les cinq axes suivants :

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• La réduction puis l’interdiction des plastiques à usage unique

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• Le développement  du réemploi et la mise en place de systèmes de consigne

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• La démocratisation du vrac

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• La clarification de la réglementation et le durcissement de la pénalisation en cas de pollution

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• La mise en application concrète des plans d’action existants relatifs aux déchets abandonnés

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Pour que les textes de lois, plans d’actions et autres mesures ne restent pas lettre morte, parlez-en, proposez des solutions concrètes, soyez à la hauteur du défi auquel l’humanité doit faire face !

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"L'environnement n'occupe que 2,7% du débat politique, #onenparlepas ! Parlons-en http://onenparlepas.fr 40 associations s'unissent pour mettre la pollution par les déchets au coeur d'une campagne présidentielle qui oublie les enjeux principaux"

"L'environnement n'occupe que 2,7% du débat politique @JLMelenchon, @MLP_officiel, @EmmanuelMacron, @vpecresse, @ZemmourEric, @yjadot, @Fabien_Roussel, @Anne_Hidalgo, @dupontaignan, @philippepoutou, @n_arthaud, on en parle ? ou #onenparlepas"

 

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Ou des

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des déchets sauvages !

Qui sommes-nous ?

Le Réseau Planète Propre est un collectif d’associations qui se donne pour but de constituer un réseau au service des acteurs de terrain intervenant à terre et en mer pour la protection de l’environnement et plus spécifiquement impliqué dans la lutte contre les déchets sauvages diffus. 

Le collectif vise également à fédérer un réseau d’acteurs pour rendre visible et faire exister le problème de la pollution de déchets sauvages diffus au-delà des sphères associatives et  notamment en interpellant la société via l’organisation d’actions directes, de mobilisations citoyennes. 

Le collectif vise à inclure tous les acteurs de la protection de l’environnement, c’est-à-dire aussi bien les acteurs de terrain (de dépollution et d’actions directes), de la sensibilisation et d’éducation à l’environnement, de la  prévention, de la revalorisation et du recyclage, et de recherches de solutions.

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